Les Hurlements de Léo "Temps suspendu"

Il est des voyages qui ne se racontent pas, ils vous embarquent tout simplement hors des frontières du quotidien et vous promènent de chansonnettes en nouveaux rythmes vers des aventures de grands chemins. C’est un peu ça le nouvel album des Hurlements d’Léo, un vent presque chaud qui chahute un monde confortable, des textes qui brûlent les carcans sur des airs qui bouillonnent lentement mais sûrement pour vous entraîner dans la danse. Temps Suspendu, une réalisation de treize titres enregistrés et mixés dans la campagne bordelaise, après une longue tournée dont témoigne un disque live sorti en 2005. L’album est plus confiné, plus immobile, plus pondéré que les précédents et cependant l’énergie qui s’en dégage est plus rock, plus pertinente, plus arrogante aussi. Une fresque sonore toute en relief, vibrante et débordante d’une frénésie qui promet des moments sincères et généreux lors des concerts à venir. Les cuivres soulignent la plupart des chansons pour leur ouvrir des horizons lointains, tandis que les guitares incisent le verbe ponctué d’une poésie plus évocatrice qu’explicite. Un album plus intime et peut être plus abouti, alors ouvrez grand vos cœurs et vos oreilles pour laisser les émotions vous envahir et vous retenir dans les confidences d’un temps suspendu, entre les hurlements et les chuchotements d’Léo.

L'OM a maîtrisé son sujet samedi à La Beaujoire. Un doublé de Niang et un but de Maoulida ont offert la victoire aux Olympiens. Un succès important en cette fin de saison qui ramène à deux points de Lille. Il l’attendait depuis longtemps, depuis le 17 décembre exactement et un succès à Strasbourg (0-1, 19e J.). Et Mamadou Niang a surgi ce samedi à la Beaujoire pour signer un doublé rageur, son premier en championnat cette saison, qui est venu asseoir une partition maîtrisée de bout en bout par les Olympiens. On y ajoutera le but du break de Maoulida en début de deuxième mi-temps. La copie rendue a donc était séduisante. Avec ce succès, les premières places restent d’actualité et les espoirs sont toujours permis pour l’Europe avec une troisième place désormais à seulement deux petits points. "Ca nous donne une bonne dynamique pour les derniers matches", se félicite ainsi jean Fernandez (entraineur de l'OM, pour les baltringues), "en continuant comme ça, on peut se mêler à la bataille pour l’Europe". Et de rajouter, "il n'y a plus qu'à se sortir les doigts du c** et ça devrait passer" (bon ok, c'est une phrase à moi mais ça résume bien!).

A+

Avec ce CPE, on en oublierai que la France a d'autres problèmes. Ainsi, en visite dans l’ïle de la Réunion où sévit depuis plusieurs mois une épidémie au nom imprononçable, notre premier ministre a tenu à faire cesser la psychose actuelle concernant l’éventualité d’une contamination massive des bravepatriotes insulaires par cette maladie inconnue.

Participant à un barbecue campagnard dans le Cirque de Mataf, Dominique de Villepin a profité de la présence de nombreux journalistes pour déguster ostensiblement quelques morceaux de moustiques proposés par les autochtones, avant de déclarer : « La consommation de moustiques peut se faire sans danger, dès lors que leur viande est bien cuite, à plus de 70°C ». Une manière habile de faire taire les inquiétudes qui ont eu pour effet direct une baisse de près de 35 % de l’achat de moustiques dans l’île, et de réconforter les petits producteurs victimes depuis plusieurs mois d’une désaffection des consommateurs pour toute la filière « insectes » de manière générale.

Interrogé par les journalistes, notre premier ministre aurait par ailleurs avoué avoir une préférence pour les moustiques gorgés de sang « qui, à la cuisson, leur donne un petit goût de boudin que les amateurs peuvent éventuellement accompagner de pommes cuites à la poële, et d’une bonne purée à l’ancienne ». De biens judicieux conseils, que ne manqueront pas de mettre en oeuvre les réunionnais désormais rassurés.

Le célèbre groupe de hardcore français "Kyo" a décidé de mettre son immense street cred au service de la réforme en enregistrant un titre sur le CPE, "Comme en Chine", qui sera distribué en exclusivité sur le iTunes Music Store d'Apple sur présentation de sa carte d'identité.

Pour Alain Poher, le chanteur du groupe, il est tout naturel que le combo s’engage dans la bataille pour l’égalité des chances : « Il faut qu’on ait tous notre chance d’avoir une chance. Nous, on a eu de la chance, et cette chance on veut qu’elle brille aussi dans tes yeux. C’est important qu’on soit tous égals devant ça. »
Et l’inspiration de ce titre ? « Ça dérive largement de notre propre expérience personnelle, explique Fabien, le batteur. Notre place chez Sony, c’est un peu un CPE : tous les matins (on a peur qu’ils nous virent) on arrive avec la gniaque parce qu’on sait qu’on doit se surpasser. Les travailleurs chinois sont comme ça aussi, et on essaie de rendre hommage à leur envie de gagner à travers ce titre. »
« Ça c’est des pensées qu’on avait confusément, renchérit Alain, mais le véritable déclic, c’est ce petit vieux qu’on a vu la semaine dernière. Il était tout seul sous un abribus au château de Vincennes, et quand il nous a aperçus il s’est mis à crier "Etudiants fainéants ! CPE maintenant !". De voir un type qui avait travaillé toute sa vie souhaiter la même chance aux jeunes, ça m’a vraiment impressionné. Du coup on lui a dédié la chanson. »
Ils sont quakyoind même forts ces Kyo...

Aujourd'hui, c'est session énigme... Alors préparez vos neurones (si vous en avez encore en ce moment, parce que moi... enfin bref je vais pas raconter ma vie, c'est pas le sujet! Oh ça va dites que je vous emmerde)!

Dans une pièce, il y a 3 ampoules éteintes.
Dans le couloir, il y a 3 interrupteurs qui permettent de les allumer.
Depuis le couloir, il est impossible de voir les ampoules.
On a le droit d'aller une seule fois dans la pièce.
Peut-on retrouver quel est l'interrupteur de chaque ampoule?

Bon courage (vous aurez la solution dans quelques jours, je vous laisse réfléchir...)

Qu'il évoque le culte vaudou entre Brooklyn et Haïti ou la résurgence des néonazis en Italie, Daniel Easterman est un formidable raconteur d'histoires, horribles et vraisemblables. Depuis 1993 et son premier roman "Le septième sanctuaire", il nous promène entre des récits mystérieux et sauvages et des œuvres de politique-fiction déroutantes. Personnellement, je vous recommande "Incarnation".

Petit pitch: En Inde, la réincarnation est une seconde nature, même si la plupart des enfants qui prétendent être habités par l'âme d'un défunt sont des imposteurs. Mais le jour où le jeune Tursun affirme qu'il est Matthew Hyde, l'espion anglais mort dans un camp de prisonniers en Chine, les services secrets britanniques ont tendance à le croire car l'enfant leur prouve qu'il connaît tout de la vie de Hyde. Mieux, il révèle une découverte capitale faite par Hyde : des savants chinois mettent au point une arme redoutable pour le compte de l'Irak. Incarnation ou intoxication ? La menace est prise au sérieux et un nouvel agent part en Chine où une médecin dissidente va l'escorter dans le désert. Sur fond de terreur nucléaire, ces nouveaux héros risquent leur vie pour tenter de sauver la paix. Une mission d'autant plus dangereuse qu'un traître sévit à Londres et que les morts violentes s'accumulent. Un thriller d'espionnage haletant et soigneusement documenté, qui mêle aventures, amour et suspense.

A+ les gens

Mercredi, l'OM s'est qualifié pour les quarts de finale de la coupe de France, en battant Sochaux 2-0. Toifilou Maoulida est un garçon prévoyant et attentionné. Après avoir souhaité un prompt rétablissement à Jean Fernandez contre Nice, l’attaquant olympien a pu adresser un nouveau message, cette fois à destination de ses parents, toujours sur un strap’.
Et s’il a pu sortir à deux reprises sa bandelette de sa chaussette, c’est parce que l’ancien monégasque a réalisé un doublé. Deux buts très différents l’un de l’autre mais qui envoient ensemble l’OM en quarts de finale de la coupe de France pour la première fois depuis 10 ans.
Après une première mi-temps qui ne laissera pas un souvenir impérissable, les Phocéens ont passé la vitesse supérieure en deuxième période. D’indécise, la rencontre est devenue à sens unique. Cela dit ce score de 0-0 à l’approche du dernier quart d’heure de jeu laissait augurer des prolongations. C'était sans compter sur Touafilou, aux 76e et 83e minutes. Sur le premier coup, il n’était pas malheureux. Nul ne saura jamais si la frappe de Cana aurait de toute façon trompé Richert. Ce beau tir de l’Albanais prenait en effet la route des buts du portier, mais celui-ci était incontestablement surpris par la déviation-réflexe du buste de Maoulida. 1-0. Si sur cette action les Marseillais avaient bénéficié d’un zest de réussite, leur deuxième but ne devait rien à personne si ce n’est au talent du duo d’attaque de l’OM. L’ouverture de Pagis était une perfection. La conclusion de Maoulida, dribble sur le gardien et but dans un angle fermé, lui rendait grâce. 2-0, le même score que face à Metz au tour précédent. Rendez-vous donc en quarts, le 11 ou le 12 avril. Pas de doute, comme l’avouait Habib Beye en début de semaine : «Cette Coupe, on y a pris goût».

Ce soir, je me met le teston...

Raspigaous "Mauvaise herbe"
Même si ils ne furent ni les premiers (Daipivo ?), ni les plus roots (Sons of Gaia ?), ni les plus métissés (Gang Jah Mind ?), ni les plus drôles (Super Kemia ?), ni les plus jungle (Watcha Clan ?), les Raspigaous ont toujours fait figure de favoris parmi les nombreux bons groupes de reggae marseillais. Cela fait maintenant 8 ans qu’ils drainent toujours autant de monde pour des concerts explosifs, surtout depuis le fameux Vitrolles qui les a fait connaître. Après quelques changements de line-up revoici Lionel Achenza et sa tribu (11 personnes au total) pour un troisième album très pro et très réussi. La tendance à se poser en donneur de leçons qui pouvait agacer chez les Raspi (et que l’on retrouve chez beaucoup de groupes de reggae en français comme Sinsemilia) disparaît progressivement pour laisser place à des textes plus variés et matures. Même si les sujets de prédilections des Raspigaous restent les mêmes, ils sont abordés de façon plus subtile. Ils chantent toujours leur amour pour la Ville de fous qu’ils habitent, soulignent les dysfonctionnements dans l’industrie du disque (mp3), dénonce les inégalités directement (Chars et soldats) ou indirectement (La ballade de l’huissier), mais prennent aussi le temps de s’intéresser a la faune marine (L’arapède) et terrestre (C’est un safari ou Top classe) pour en tirer des règles de vie. Certains sujets plus personnels comme Le rasta ou S’échapper révèlent une écriture assez lucide et sincère. Niveau musical, pas de révolution : beaucoup de reggae cuivré, de chœurs chauds, un peu de ragga et de dub ; des airs « joués plus de 100 fois » comme ils le chantent eux-mêmes, mais qui, lorsqu’ils sont joués aussi bien et servent a véhiculer des textes percutants, qui donnent envie de danser, ne sont pas prêts de lasser.
Huuummm, bonne écoute mesdemoiselles et messieurs...

Puisqu'il faut écrire des mots, ou plutôt des billets (eh ouais ça fait mieux), et bien voici...
Le temps est à la morosité! Alors qu'on nous annonce le printemps , le ciel est gris , à l'image de l'actualité de notre pauvre France. Et oui, on va parler politique. L'avantage avec la politique, c'est qu'on peut ouvrir sa gueule. Et ces derniers jours la rue n'est pas en reste. Mossieur de Villepin a encore eu une grande idée avec ce CPE. Certains dirons: "au moins, il a fait quelque chose". Libre à vous de réfléchir à cette citation au combien pertinente. Des maux, la France en a beaucoup mais les seuls mots que notre 1er Ministre a trouvé pour sortir de cette impasse sont: "dialogue et écoute". Mais comment dialoguer avec un sourd quand celui-là nous rend muet.
Je croyais que dans la démocratie le peuple avait une place à jouer, il faut croire qu'on en a une mais le problème c'est qu'on entre en jeu que tous les 5 ans.

Salute
(ps: euh non, en fait non!)